La Colombie détient, depuis de nombreuses années, le triste
record du pays où la violence politique est la plus meurtrière.
Elle connaît un taux de 70 homicides pour 100 000 habitants par
an, ce taux monte même à 240 pour 100 000 dans la province
d'Urabá (où sont produites les bananes d'exportation). On
ne compte plus les hommes de loi, les syndicalistes, les opposants politiques,
les anciens guerrilleros reconvertis à la paix et les paysans déplacés
tombant sous les balles de ceux qui sont envoyés par les puissants.
Malgré la terreur et l'hécatombe quotidienne, il y a toujours
des gens qui se lèvent pour clamer, haut et fort, leur insoumission
à l'injustice.
Nous dédions cette page à ces hommes et ces femmes, qui,
courageusement en Colombie, ne cessent de dénoncer les injustices,
armés de leurs seules voix et mains.
Avec cette page, nous voudrions contribuer, modestement, à faire
connaître l'exemplarité de leurs luttes à nos voisins
de la planète.
... En cours de réalisation ...
En mars 1994, les Editions Francophones d'Amnesty International
publiaient un rapport intitulé:
"Colombie, arrêtez les massacres!"
Chaque année, Amnesty aurait pu reprendre ce titre. On compte
toujours au moins 30 000 morts violentes par an. En octobre 1996, ce chiffre
était déjà atteint. Les assassins et leurs commanditaires
continuent en toute impunité, malgré une résolution
du Parlement Européen condamnant ce génocide humain et politique.
Cette résolution a mis en lumière le cas exemplaire du
conflit de la hacienda "Bellacruz". De février à novembre
1996, 34 civils non armés ont été assassinés
par un groupe paramilitaire à la solde du propriétaire de
la hacienda, l'ex-ambassadeur de Colombie, Carlos Arturo Marulanda, pour
défendre leur droit à travailler la terre et vivre en paix.
Celui-ci a du quitter son poste d'ambassadeur en Belgique et de représentant
de la Colombie auprès des institutions européennes en raison
de ses responsabilités dans ces tueries. Recherché par Interpol,
il vivrait caché aux Etats Unis d'Amérique.
Juillet 2001: les paysans chassés de Bellacruz et qui ont
pu se réinstaller dans le Tolima à la hacienda La Miel paraissent
vivre un peu plus tranquillement grâce à la vigilance de nombreuses
organisations internationales comme Via Campesina et la Confédération
Paysanne notamment.
Brigadas Internacionales de Paz
pbi-col@colnodo.apc.org
(CO)
pbicolombia@gn.apc.org
(UK)
http://www.igc.apc.org/pbi/colombia-e.html
Cinep
cinep@colnodo.apc.org
Colombia Support Network (Paz y justicia para Colombia)
csn@igc.apc.org
http://www.igc.apc.org/csn/
Comisión Colombiana de Juristas
ccj@colnodo.apc.org
Comité pour le Respect des Droits Humains"
Daniel Gillard "
Maison de la Paix
35, rue Van Elewijck
B-1050 Bruxelles
d.gillard@skynet.be
Corporación Colectivo de Abogados "José Alvear Restrepo"
colectiv@colnodo.apc.org
Grupo de Apoyo a organizaciones de desplazados
gad@colnodo.apc.org
http://www.colnodo.org.co/home/gad
Organizacion Nacional de Indigenas de Colombia
Armando Valbuena
onic@colnodo.apc.org
Brigadas Internacionales
de Paz - Defensoria del Pueblo
- Gloria Cuartas, mayor
of Apartado (CSN)
Grupo de Apoyo a organizaciones
de desplazados
Human Rights Watch
Report - Nizkor
Colombia - Informe
quincenal (PBI-Colombia)
Resistencia pacifica de los campesinos de
la hacienda Bellacruz
Résistance pacifique des paysans de
la hacienda Bellacruz (résumé)
Actualidad Colombiana
cepecs@colnodo.apc.org
Paul De Neyer, juillet 2001